Notre manifeste
Notre Constat
Pendant deux cents ans, les villages de France se sont peu à peu vidés. Pour nos arrière-grands-parents, il était naturel de chercher à s’établir au chef lieu du coin, voire à la capitale pour les plus ambitieux, car c’était là que l’avenir s’inventait.
Un avenir que les récits de science-fiction nous présentaient comme toujours plus urbain, tapissé de mégalopoles dont les infrastructures futuristes étaient garantes d’un confort toujours accru. Nous avons grandi avec ces images gravées dans nos esprits.
Mais sincèrement, qui y croit encore ? Pas besoin d’avoir lu l’intégrale des rapports du GIEC pour comprendre que la planète ne nous permettra plus de telles fantaisies. Et qui, aujourd’hui, aspire encore à une telle existence ?
Nos villes sont déjà encombrées, polluées, anonymes. Nous y vivons les uns sur les autres, et pas les uns avec les autres. L’exode urbain a déjà commencé: l’imaginaire a changé de camp.
« Huit Français sur dix vivent en ville. Un citadin sur deux rêve de quitter la ville pour la campagne. Chaque jour, nous sommes de plus en plus nombreux à rêver d’ailleurs, et c’est peut-être le signe qu’une nouvelle ère commence.»
Nos convictions
Pourtant, tout n’est pas rose dans ce qu’on s’est habitué à appeler la France périphérique. Les industries, en prenant le large, ont laissé un vide béant.
Les petits commerces ont disparu des centres-villes, les écoles et les bureaux de poste ont déserté les villages. Mais une succession de lotissements pavillonnaires et de centres commerciaux, ça ne fait pas un pays.
Vous connaissez cette rengaine. Vous l’entendez depuis quarante ans. Nous, on en a un peu marre de l’entendre. Nous le savons : dans les villages, on se bouge. On a de l’énergie et des idées à revendre.
Et surtout, on sait encore tisser des liens qui durent. Partout, des associations se démènent pour faire vibrer la vie locale, et n’ont souvent besoin que d’un petit coup de pouce pour passer à la vitesse supérieure
Notre engagement
Au fond, c’est cela que l’on vient chercher à la campagne : pas seulement un air plus frais et des prairies plus vertes, mais un lieu où l’on peut vivre les uns avec les autres.
Le village, ce n’est pas une image d’Epinal, quelques charmantes bicoques sur une colline qu’on imprime de temps à autres en arrière-plan d’une affiche électorale. Le village, c’est l’unité de base de la société française. C’est en se mobilisant toutes et tous, citoyens, responsables associatifs, élus et chefs d’entreprises, qu’on donne vie à cette identité.
Mais pour y parvenir, il va falloir sérieusement se Bouger le Coq!